II. Observation dite « GIMBAL ».

Cette observation pourrait faire partie de celles effectuées en 2014 par les pilotes de l’USS Theodore Roosevelt, au large de la Côte Est des États-Unis. Elle tire son nom du fait que l’objet ciblé a effectué une rotation sur lui-même, à l’image d’un cardan, « cardan » se disant « gimbal » en anglais. Cet objet fut également détecté et suivi grâce à un système FLIR, et GIMBAL est historiquement la première de ces trois observations à avoir été déclassifiée par le Gouvernement des États-Unis. Mais on ne connaît pas sa date exacte, ni la zone où elle a été prise. Serait-ce en raison de ses particularités ?
Vous noterez en effet ces mots échangés par les pilotes : « C’est un put… de drone ! », et « Regarde, il y en a toute une flotte ! ».

Oui, vous avez bien lu, et vous allez l’entendre dans les échanges entre les aviateurs capturés dans la vidéo : « IL Y EN A TOUTE UNE FLOTTE ! »

Si l’on n’a pas plus d’explications quant à la nature exacte de l’objet observé, les interprétations allant bon train, sachez en revanche que l’on a pu émettre un doute légitime concernant la rotation de l’objet. Celle-ci pouvant être une illusion provenant d’un mouvement de l’avion. Mais ce qui est intéressant ici, c’est bien la mention d’une flotte d’objets. Ce qui semble concorder avec les cas d’observations précédents du croiseur Princeton, dont les radars détectaient parfois de 5 à 10 échos. Et pourtant, les deux observations se réfèrent bien à priori à deux cas différents.

III. Observation dite « GOFAST ».

Cette observation pourrait également dater des cas répertoriés par le Roosevelt en 2015, et elle est la troisième à avoir été déclassifiée par le Gouvernement des États-Unis. Elle est sans aucun doute la plus belle et la plus spectaculaire de la série ! Son nom est, comme vous allez le voir, inspiré par la vitesse à laquelle s’est déplacé l’objet observé ! Un objet pour le moins facétieux, qui se déplace à toute allure, et qui semblerait presque jouer avec les pilotes qui le prennent en chasse !
C’est, bien évidemment, une interprétation tout à fait gratuite de ma part ! Car qui peut dire si cet objet est animé par une intelligence, puisqu’on ne sait pas de quoi il s’agit ! J’avoue que cette vidéo est par ailleurs ma préférée, car les enregistrements des échanges entre les pilotes nous font vivre la joie qu’ils ont éprouvé à voir leur traqueur automatique réussir finalement à se fixer sur cet objet, lequel restera bel et bien officiellement, et malgré moult tentatives d’explications de la part du camp « sceptique », un Objet Volant Non-Identifié ! Vous avouerez que l’on aurait bien aimé être assis à côté d’eux, ce jour-là, dans leurs merveilleux engins volants !

Replaçons maintenant les choses dans leur contexte.
Rappelons, avant d’aller plus loin, qu’un Objet Volant Non-Identifié n’est pas nécessairement de nature extraterrestre ! Il est simplement de nature non-identifiée. Il peut donc s’agir d’un engin de fabrication terrestre, comme d’un phénomène naturel. Sachez que ces trois vidéos ont fait l’objet de nombreuses tentatives d’explications, de même qu’elles ont pu donner lieu à de nombreuses spéculations. Sachez également qu’elles ne sont pas complètes, et ne sont que des extraits de celles détenues par la Navy. On n’en sait pas plus, et on n’a pas d’information sur la durée de ces dernières.
Ces observations « fuitent officiellement » en 2017, et sont présentées dans un article du New York Times. Elles sont ensuite authentifiées en 2019 par l’US Navy, puis officiellement déclassifiées et publiées en 2020 par le Département de la Défense.
On attribue leur transmission au New York Times à l’ancien responsable de l’AATIP (Programme d’Identification des Menaces Aérospatiales Avancées), M. Luis Elizondo, qui fait parvenir ces documents par l’intermédiaire de l’entreprise To The Stars… Academy of Arts & Science, qu’il a intégrée peu après sa démission de l’AATIP.

Elle utilise notamment les arts graphiques et cinématographiques. On lui doit par exemple toute une série de livres et de bande dessinées, de même que des films ou des albums musicaux !

Je glisse ici mes remerciements à ma Dana Scully personnelle, mon amie journaliste Maria Geyer, pour m’avoir fait connaître To The Stars, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Tu auras véritablement éclairé ma recherche, et je ne pouvais pas ne pas te mentionner ici. 😀