Le Commandant de la Fabrique est l’Officier Supérieur en charge des responsabilités sur le complexe. Si la gravité attachée à sa fonction peut dans un premier temps le faire paraître relativement froid, il se révèle au fil du récit l’un des personnages les plus sympathiques du roman. En particulier grâce à son sens de l’humour et à une gentillesse qu’on lui découvre petit à petit !
Chaleureux et amical à l’égard de Vanessa Fuster, il tisse avec elle un lien quasi paternaliste, et se montre patient avec Mikhaïl Borodine. Jusqu’à un certain point… Faisant tout à la fois preuve d’autorité et de douceur à l’endroit de ses subordonnés, il dirige La Fabrique en trouvant le juste équilibre entre fermeté et bienveillance. Officier et gentleman, il a le sens des responsabilités et de la hiérarchie, et il est maître de lui-même. Il est également charmant, courtois, et facilement plaisantin !

Homme de terrain, Le Commandant possède une grande expérience de la direction, comme de la vie. Appartenant à l’Armée de Terre, il a connu les horreurs de la guerre, et en a littéralement gardé les stigmates. Paralysé des membres inférieurs, il porte un équipement exosquelette d’assistance à la motricité, et son œil droit est bionique !

Afro-américain de 52 ans, Le Commandant affiche une prestance robuste et son mètre quatre-vingt-dix, comme ses longues jambes et un pas rapide, donnent bien des difficultés à Vanessa Fuster, lorsqu’il s’agit de le suivre dans les couloirs du Poste de Commandement ! Il lui rappelle d’ailleurs son père, et elle apprécie beaucoup sa compagnie, qu’il soit en uniforme ou en tenue civile.
S’il est bien un militaire aguerri, et qu’il gère sans difficultés le complexe dont il a la responsabilité, il est en revanche totalement perdu lorsqu’il s’agit des technologies numériques ! Et il ne comprend pas les trois-quarts de ce que lui disent Fuster ou Borodine.

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