Univers Gémellaires :

Le Modèle Janus

1.4

L’article que vous vous apprêtez à lire est inspiré d’une vidéo passionnante provenant de la chaîne Youtube « Le Précepteur« . Jean-Pierre Petit y présente, d’une façon abordable par le profane, un modèle cosmologique alternatif sur lequel il travaille depuis une quarantaine d’années, et qui complète selon lui le modèle actuel, issu de la Relativité Générale. À l’instar du dieu romain tourné à la fois vers le futur et vers le passé, ce modèle d’Univers Gémellaire est baptisé « Janus ».

Cet article va vous proposer un contenu tiré directement de celui de cette vidéo, et enrichi par celui de plusieurs documents et autres vidéos librement et gratuitement communiqués par Jean-Pierre Petit sur son site personnel, comme sur sa chaine Youtube, ou son association Savoir Sans Frontières.

Il n’aura pour but que de titiller votre curiosité, de vous faire rêver, et de vous présenter ce Modèle Janus dans ses grandes lignes. Ces pages seront agrémentées d’images, de citations, et de liens vers des contenus beaucoup plus détaillés, pris à la source, et référencés. Vous trouverez en fin d’article un lien vers une autre vidéo présentant de manière condensée, mais plus détaillée, l’ensemble des travaux de M. Petit et de ses collaborateurs sur le sujet.

Jean-Pierre Petit, ancien Directeur de Recherches au C.N.R.S. et astrophysicien, s’intéresse dans les années 70 au phénomène O.V.N.I. Il fait partie des scientifiques qui essaient de trouver des réponses aux nombreux témoignages d’apparitions de « soucoupes volantes » que l’on voit alors régulièrement fleurir dans les médias.
En 1975, il se tourne vers le domaine de la Magnéto Hydrodynamique, dont il est par ailleurs l’un des plus grands spécialistes en France, et se demande tout d’abord s’il est possible de permettre un « vol supersonique sans onde de choc et sans bruit », ce qui semble être le propre de ces phénomènes tels que décrits par les témoins. Sachant, bien entendu, qu’O.V.N.I. ou comme on dit aujourd’hui P.A.N. (pour Phénomène Aérospatial Non-Identifié) peut parfaitement s’entendre d’un appareil terrestre, tel un avion furtif ou un drone.
Il se pose également la question de savoir s’il existerait un moyen de rendre les voyages à très grande vitesse dans l’espace lointain envisageables. Ce qui, partant, rendrait acceptable intellectuellement la possibilité qu’il puisse exister des engins venus de l’espace interstellaire.

Poursuivant ses propres travaux sur le sujet, il trouve un écho dans les théories du savant russe Andreï Sakharov, et développe au fil des années, un modèle cosmologique alternatif, basé sur l’idée d’Univers Gémellaires. À l’instar du dieu romain tourné à la fois vers le futur et vers le passé, il le baptise « Janus ».

Le dieu romain Janus est représenté avec deux visages opposés car il regarde à la fois vers le passé et vers le futur. Source de l’image : Jean-Pierre Petit.

Le modèle cosmologique actuel dit « Lambda-CDM » est issu de l’évolution de la Relativité Générale d’Einstein. L’une des énigmes que cette dernière ne peut expliquer, est celle d’un manque de masse qui devrait donner lieu à une décohésion des galaxies, le soleil et celles-ci tournant beaucoup trop vite. Il faut donc trouver une masse nécessaire à l’équilibre de ces éléments. On en déduit alors l’existence d’une masse dite « matière sombre » qui est là, mais que l’on ne peut observer. Par la suite, on déduit l’existence d’une « énergie sombre » pour expliquer et rendre cohérente avec l’ensemble de ce modèle, l’accélération de l’univers en expansion. « Lambda » représente ainsi le pouvoir répulsif du vide, et « CDM » signifie « Cold Dark Matter ».

Le Modèle Janus est, parmi d’autres, un modèle cosmologique alternatif. Lui, sort de la conception précédente en posant la notion d’antimatière à masse négative, en lieu et place de ces fameuses matière et énergie sombres.

Suivant Janus, c’est l’antimatière à masse négative qui est responsable de la cohésion de l’univers, mais également de son accélération. Cette antimatière constitue ce que l’on appellera ici un « Univers Jumeau » !

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’aller à l’encontre du modèle d’Einstein, mais de le compléter, en considérant que ce dernier ne représente qu’une moitié !