Estelle

Il est des personnages secondaires qui peuvent parfois revêtir des fonctions très importantes au sein d’un récit, marquer le lecteur, mais également leur auteur !
Et très exceptionnellement, je vais pour la présentation d’Estelle me positionner en mode « Manuel Alec Talks », et ne pas garder ma neutralité habituelle. Car de tout l’univers de HOUND, Estelle est sans aucun doute mon personnage préféré, et celui que j’ai le plus travaillé !

« Dans toute bonne histoire, il est toujours utile de rajouter une garce ! »

Manuel Alec Talks

Très exceptionnellement encore, je vous en dirai le moins possible, afin de ne surtout pas vous gâcher certaine surprise.

Dans toute bonne histoire, il est toujours utile de rajouter une garce ! Et avec celle-ci, on est servi ! Pourtant, Estelle est un personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît.
À l’instar de Mikhaïl Borodine, on ne peut pas dire qu’elle soit animée de mauvaises intentions. Elle peut cependant se montrer aussi venimeuse qu’une vipère, et Vanessa Fuster va en faire les frais dès leur première rencontre. Une animosité va s’installer entre les deux femmes, qui se détesteront dès le départ !

Il faut dire que l’on peut difficilement trouver plus opposées. Physiquement, tout d’abord. La scientifique est une femme brune de petite taille et d’une beauté relativement commune, tandis qu’Estelle est une femme blonde, sculpturale, et qui ressemble à s’y méprendre à une star de cinéma !

Lorsque j’ai caractérisé le personnage, je me suis d’ailleurs inspiré de deux actrices américaines : Deborah Ann Woll, et Rachel Nichols. Plus particulièrement de cette dernière, dont j’apprécie beaucoup la versatilité.

Mais ça n’est pas qu’une histoire d’apparences, car la relation entre Estelle et Vanessa est avant tout basée sur la rivalité, et sur une différence fondamentale entre les deux femmes.
Et cette rivalité n’est pas du tout celle à laquelle vous pensez ! Mais vous comprendrez tout en lisant le premier tome de HOUND.